De la Colère et du Danger qu'elle représente pour Soi, pour l'Autre

l est vital de ne pas laisser la Colère nous submerger pas plus que de la laisser prendre des décisions à notre place.

Sous l'élan de la Colère les mot trop souvent dépassent nos pensées et ils ont franchis nos lèvres que déjà nous les regrettons.

Pourtant, toujours sous le coup de la Colère qui nous fait voir rouge, nous ne nous excuserons pas et nous entrerons dans une spirale infernale.

Prenons du recul et essayons de comprendre cette Colère qui parfois nous domine et s'empare de notre raison tout comme de nos sens.

Voyons-la comme un signal d'alarme, un appel au secours de la part de l'un, de l'autre, des autres et attardons-nous sur le message.

Prenons du recul et comprenons que cette Colère est la manifestation d'une détresse, d'une peur, d'une inquiétude que l'on ne sait exprimer autrement qu'en relâchant la pression à la manière

d'une cocotte-minute qui ne craint pas d'exploser.

La Colère est telle un bouclier que l'on brandit à la face de l'autre, à la face des autres, pour leur signifier nos doutes et notre

mal-être.

Il est essentiel pour toutes les parties prenantes de rester un temps en silence chacun de son côté avant de prendre quelque décision que ce soit sous peine qu'elle soit irrémédiable et que nous la regrettions à jamais.

Ne dit-on pas d'ailleurs que la Colère est mauvaise conseillère ?

Imaginez que vous ayez pris le temps de construire une relation, un projet avec tout votre cœur et, qu'à cause d'une mésentente qui ne demande qu'à s'éclaircir, vous détruisiez tout ce que vous avez peut-être mis des années à créer !

A l'autre, les autres, ceux qui nous ont mis en colère ; à celui, ceux dont nous avons essuyés les foudres ; à nous tous ; ne méritons-nous pas de prendre un temps de respiration afin de mieux nous comprendre puis de nous pardonner enfin ?

Demandons en cela assistance à la Conscience Divine, la Source de notre Être.

Elle seule, dans le silence de notre soi profond, saura nous guider et nous éclairer.

Elle seule pourra nous consoler et nous montrer le cœur de l'autre, nous montrer qu'il est aussi meurtri que le nôtre mais qu'il ne voulait pas cela.

Il ne savait juste pas comment faire pour exprimer sa souffrance.

Retournez lui, leur, parler calmement un peu plus tard une fois que sera calmée la tempête et voyez comme un renouveau est possible dans le respect de l'un et de l'autre, des uns et des autres qui enfin se sentent écoutés et reconnus dans leur Être.

Laissons entrer en nous l'Amour Inconditionnel, ouvrons-lui grand notre cœur et reconnectons-nous à notre Source de l’Être.

Et la Conscience Divine de nous dire :

«  Rappelle-toi que je suis toujours là pour toi »

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